Initialement, ce module était une série limitée pour l’année 2020.
Julieta n°2 est soin nom de galère. Les cigares qui seront dégustés ont été mis en boîte en mai 2021, et ont une double bague (50 ans de la COPROVA).
Rappelons que Quai d’Orsay a été créée à la demande de VGE, et a commis pur ce faire Gilbert BELAUBRE, auteur de la liga de feu les excellents dominicains qu’étaient les Pléiades. Ses fils l’ont accompagné pour la création de CREDO (cigares et accessoires).
La cape est belle, grasse.
A cru, des senteurs carnées et des épices. Le tirage est bon.
1er tiers : Un volume de fumée juste parfait permet une entame très agréable, axée sur les épices et le bois léger., rafraîchis par du poivre blanc. Ce tiers s’achève sur des saveurs cacaotées, puis sucrées.
2ème tiers : Le bois et le sucre candi poursuivent la dégustation, avec des pointes réglissées. L’arrivée de pointe de poivre blanc permet à nouveau un sempiternel rafraîchissement. Les épices reviennent en force, presqu’enivrantes.
3ème tiers : La transition se fait sur du cuir doux, suivi de chocolat au lait et de bois noble légèrement brûlé. Le module se renforce avec du poivre noir brut, voire brutal. Cette roborative saveur est adoucie par de l’angélique confite. Poussière, épices et cacao constituent un final virevoltant et complexe, s’achevant sur le bois noble.
Conclusion : Ô temps suspend ton vol ! Que dire, sinon que l’on a affaire à un cigare magnifique. Trois ans depuis la mise en boîte : aucune amertume, une mécanique de précision faisant penser au défunt Molino de Sancho Panza. Un havane tout en finesse. De la belle ouvrage !