Ce cigare est ferme, sans être dur.
A cru, des senteurs de cuir léger et de cacao. Le tirage est parfait.
Ce module colorado présente une cape nervurée, un peu sèche.
Por Larranaga était la marque préférée de Mark Twain (outre les cigares à à 25 cents). Il a pu déclarer : « Si je ne peux pas fumer de cigares au ciel, je n’irai pas ! »
1er tiers : L’entame se fait sur de la sciure de cèdre, et du cacao. Immédiatement, un beau volume de fumée s’exhale. La mâche est présente. Attention à la cape, très fine, qui peut avoir tendance à se fissurer. La dégustation, suave, se poursuit sur du poivre blanc. Des pointes d’armoise et de sucre font leur apparaition. La musique se poursuit sur des saveurs de cuir léger, herbacées. Du cacao, avec une pointe d’amertume, nous accompagne pour la transition vers le deuxième tiers.
2ème tiers : Le cacao amer laisse place à du chocolat au lait rehaussé de poivre gris. Fleurs, sucre et poivre s’enchaînent et se rép^ètent à l’envi, sans aucune lassitude. La fin du deuxième tiers permet le retour en force du chocolat, légèrement lacté.
3ème tiers : Du cuir et de l’armoise renforcent le caractère rassasiant du module. Pour profiter pleinement de la dégustation, une petite pyrolyse est nécessaire. Elle laisse place à du bois noble, du poivre noir, et la puissance du module se développe, pour laisser place à un final de cacao poivré.
Conclusion : Un très beau module. Une évolution qui se déroule dans une acmé du classicisme cubain. Un seul (petit) reproche : la trop grande finesse de la cape. A déguster impérativement jusqu’au bout. A s’en brûler les doigts.